La photographie, de par son processus créatif, nous pousse à nous ancrer dans le moment présent.
Nous pouvons anticiper, attendre, observer, mais à l’instant même où nous appuyons sur le déclencheur, c’est le présent qui domine.
« La photographie peut être une pratique méditative ou thérapeutique au sens où elle permet la réconciliation du corps et de l’esprit dans un tout qui ne soit plus scindé ni séparé à l’instant présent. La photographie fait appel à la technique mais aussi et surtout à l’artistique, à l’esprit aussi bien qu’aux sens, et c’est ce qui fait son puissant potentiel vital et son dynamisme. »
Aujourd’hui, nous avons choisi de vous parler d’une Photographe Vosgienne Muriel Giancippoli, qui par ses clichés plein de douceur nous livre son témoignage. « Me retrouver au travers de la photographie ».
Comment est arrivée la photographie dans ta vie ?
On a tous un chemin de vie que l’on aimerait suivre, cependant, il peut aussi nous obliger à prendre un virage à 180°. Pour rester en contact avec la nature, à mon rythme, la photographie me semblait être l’idéal. Moi qui avait ce besoin d’enfiler mes godasses de marche pour arpenter les chemins montagneux ou forestiers et où je me sentais libre lors de mes randonnées quotidiennes, je me devais ralentir, ce fut compliqué… Pour finalement découvrir une autre passion tout aussi belle qui permet également de sensibiliser sur l’état fragile de la nature.
Pourquoi la macro photographie ?
Sans doute parce qu’avant la photo, je randonnais chaque jour et je voyais les grandes choses, toujours les yeux vers l’horizon. Depuis mon regard se dirige vers le bas à la découverte de ce monde si minuscule. Et quel monde merveilleux !!
Que ressens-tu lorsque tu réalises tes photos ?
Lorsque j’arrive sur un spot, je prends le temps de m’inspirer du lieu, assise sur un tronc, j’observe, m’encre dans ce lieu si agréable. Puis arrive cet instant de symbiose et je suis comme dans une bulle, je n’entends que les bruits de la nature.
La photographie t’apporte t’elle quelque chose ?
Je suis très exigeante avec moi-même, aussi à chaque cliché, je me demande ce qu’il a possible d’améliorer et bien souvent, je recommence jusqu’à ce que je sois satisfaite. Je surveille le moindre rayon de soleil afin de réaliser de jolis flares, j’élimine la petite herbe ou la brindille de trop. Tous ces moments, où j’essaie de faire au mieux, m’apaisent, me font dépasser mes capacités aussi, car la macrophotographie, c’est se déplacer de quelques centimètres juste pour une image, et j’aime ça.
Un petit mot de la fin ?
On a tous en soit une passion qui nous fait vibrer, à chacun de la découvrir. Je terminerai sur une citation mentionnée par un photographe, avec qui j’ai aimé discuter, rencontré lors de la biennale internationale d’Épinal « Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. ”Henri Cartier-Bresson
Je terminerai par il faut prendre le temps de photographier, mais il faut également de la qualité pour les mettre en valeur, chacune de mes images sont développées chez Vilair Scherr.
Merci à l’équipe pour leur sympathie et leurs conseils.
Décourir l’article sur la Biennale Internationale de la photographie d’Epinal
Vous souhaitez faire partie des prochains portraits ? Envoyez votre candidature à vilair-scherr@orange.fr
Bel article
Merci et félicitations